mardi 25 février 2014

II. Le temps

           

J'adore cette chanson de Biolay, je n'ai pas d'enfant et je ne sais pas ce que je pourrai transmettre de moi mais demain c'est l'anniversaire tout rond de ma maman. C'est l'année où je vais avoir le même âge qu'elle quand je suis née alors ça me fait un peu beaucoup réfléchir sur l'avancée de nos vies au même âge et je remarque que nous n'avons aucun point commun. J'ai l'impression d'avoir fait plus de choses ( voyages, études ) car j'ai sans doute eu plus d'opportunité mais j'ai construit bien moins de choses, je reste dans ma tête un peu une ado qui aime regarder des séries à la chaîne et squatter des journées entières en pyjama.
Je refuse de voir le temps qui passe car cela m'angoisse. C'est difficile de voir qu'on a aucune emprise dessus, que nous vieillissons et que c'est la même chose pour nos parents, nos grand-parents et que l'issue est la même pour tout le monde. Se retourner et observer des chemins qui se sont séparés et ont laissé comme empreintes juste des photos, des mots retrouvés, des regrets et des rires qui résonnent encore. Je suis très nostalgique, trop éclairée par le passé et j'ai beaucoup de mal à me projeter dans l'avenir surtout en ce moment puisque cela fait quelque mois que je ne fais rien, temps gâché, temps d'attente et j'ai horreur de ça. Ça doit expliquer le fait que je suis très ponctuelle et que je déteste que les gens soient en retard. ;)

dimanche 23 février 2014

Mes compagnons du moment




* mon petit bonnet tout doux, j'avoue que en ce moment j'ai la mégaaa flemme de me laver les cheveux, j'espace de plus en plus mes shampoings du coup la parade bonnet me paraît idéale. J'adore sa couleur, j'ai plein d'affaires dans ces tons là : pull, chaussures, manteau, foulard mais pour éviter l'effet "déguisée en bouteille de Bordeau", je ne mets pas tout ensemble.

* mon sweat, acheté même pas 10 balles de l'autre côté du Rhin, pris au rayon hommes, un peu trop long aux manches mais je ne le quitte plus, son intérieur est doux et confortable. L'inscription Saint-Louis sur le devant me fait penser à ma visite dans cette ville, l'an dernier au Sénégal

* mes baskets, je les adore, quel confort ! J'ai remis mes bottines plates pour aller vadrouiller cette semaine, j'ai eu mal aux pieds toute la journée qui a suivi, trop habitués à une bonne semelle !



* vernis Catrice "Meet me à Paris", je trouve la couleur douce, après un passage, il fait naturel et propre mais même après plusieurs couches (4)  il manque toujours un peu d'opacité pour atteindre la perfection. Le pinceau a un petit souci aussi mais il n'empêche pas la bonne application.



* Rouge à lèvres L'oréal, Color riche 374 Intense Plum, une couleur dans les prunes au top, il tient vachement bien même après avoir manger et il part de façon élégante donc pas besoin de vérifier ses lèvres avec un petit miroir de poche comme une parano ! Il a tendance à assécher un peu les lèvres mais j'ai les lèvres sèches en tant normal. C'est pour ça que j'utilise mon nouveau baume Bee natural, Pomegranate qui a un goût sucré et frais, ça me fait penser au goût du melon vert qu'on mange l'été. J'ai adoré son petit packaging.

* Les séries, en ce moment, je lis moins, j'ai besoin de son, d'entendre parler et j'ai du mal à me concentrer sur un bouquin, pourtant ma pile à lire, ne fait que grandir depuis Noël et les bouquins s'accumulent dans ma chambre. J'ai donc regardé Devious Maids qui me fait effectivement penser à Desperate Housewifes, Mistresses, mouais mouais, Awkward où je me suis bien bidonnée surtout la première saison, mais surtout je viens d'enchaîner en quelques soirées Sherlock, Broadchurch et My mad fat diary, gros coups de coeur ! Y'a pas à dire les anglais sont vraiment doués pour faire des séries de qualité avec des personnages travaillés et super attachants, n'hésitez pas à les commencer (si vous avez du temps devant vous, car attention elles sont addictives! Je vous aurai prévenu).

Bises

mardi 18 février 2014

"Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école?"

                           
                                                         Robert  Doisneau, 1936

Je n'ai jamais eu de problème à l'école, j'aimais ça, apprendre plein de trucs, voir les copains. Parcours classique, plutôt bonne élève, mon premier réel échec je l'ai connu le dernier semestre de la licence, un peu comme si je n'avais pas envie de l'avoir et de passer à l'étape supérieure. En fait, je ne savais pas quoi faire comme master et je pense que mon inconsciemment j'ai préféré louper que choisir. J'étais bien dans cette ville là avec ces amis et puis plutôt que de réviser, j'avais un peu autre chose en tête notamment l'organisation d'un voyage pour l'été. Peut-être qu'avec du recul, j'aurai un peu plus mis la gomme ce semestre là ou peut-être pas.

En ce moment je lis, Le petit bonzi de Sorj Chalandon, je ne suis à un peu plus d'un tiers du bouquin et certains passages sur l'école m'ont touchés. J'aime les mots qu'emploie ce professeur, Manu comme l'appellent ses élèves qui explique à Jacques ce qu'est être un professeur (l'histoire se passe en 1964)  .

Je n'ai aucun mauvais souvenir de prof envers moi-même, bien sûr que y'en a eu des bons, des sympas, des marrants et ceux avec lesquels on comprend rien et dont l'heure nous paraît une éternité. Je connais d'autres enfants pour lesquels c'est plus difficile, de trouver la compréhension du professeur, d'avoir de l'intérêt à rester assis sur sa chaise pendant des heures. Un petit garçon de mon entourage est plein de vie, dynamique et super actif, il adore travailler avec son père et bricoler, mais vraiment presque comme un adulte alors qu'il est au CP. Son institutrice a déjà dit à ses parents que l'école ce n'était pas pour lui, c'est vrai qu'il n'aime pas ça, qu'il pleure souvent le matin en se préparant pour y aller et déjà il livre une petite bataille pour écrire son prénom, c'est déjà trop difficile. Alors je pense à lui et je pense à toutes ses années qui l'attendent et j'espère qu'il y aura plein de Manu sur son chemin. Parce que pour moi, et peut-être aujourd'hui un peu plus, être professeur, c'est une vocation, c'est vouloir enseigner sa matière mais aussi transmettre des valeurs, être un peu éducateur, psy, un référent femme ou homme quand il n'y en a pas à la maison, une épaule sur laquelle on peut compter quand on est enfant.

"- C'est quoi Jacques, un élève?
- C'est comme moi, bégaye Jacques.
- Et tu es quoi, toi?
- Un enfant? hasarde Jacques
- Voilà, c'est ça. Un enfant répète Manu. Tu es un élève et moi je suis le maître. Tu es un enfant et moi je suis un adulte. Et quand l'adulte fait un travail de maître, il doit apprendre des choses à l'élève et faire attention à l'enfant."

"Et tu vois, Rougeron, un maître, il ne doit pas avoir de préféré. Il ne doit pas aimer plus Lhéris ou Bonval parce qu'ils ont de bonnes notes. Il doit aussi aimer Couturier même si Couturier parle tout le temps, il doit aussi aimer Ottaviani même si c'est un bagarreur. Il doit aimer tout le monde pareil? Tu comprends?
- Oui, dit Jacques.
- Le maître, il doit faire aussi faire attention aux plus petits. Pas les plus petits en taille, les plus petits en tout. Ceux qui regardent dehors pendant la classe, ceux qui sont seuls pendant la récréation, ceux que les autres embêtent, ceux qui ont des trous dans leur chaussures, ceux qui ont un bleu sur la figure le matin, ceux qui n'ont pas mangé quand ils arrivent en classe, ceux qui n'ont pas de manteau en hiver.
   Jacques regarde Manu. Sa tête dans ses mains, ses yeux sans ses lunettes. Le maître ne le quitte pas du coeur.
- Tu comprends, Jacques Rougeron?
  Bonzi hoche la tête.
- Ceux-là, il faut encore plus leur montrer qu'on fait attention à eux. Il faut encore plus les regarder, encore plus les écouter, encore plus leur demander s'ils sont tristes.
- Manu parle de nous, souffle Bonzi.
- Quand Couturier fait du bruit en classe, quand il fait la trompette avec son nez, commence Manu.
   Jacques rit.
- Tu vois, je sais que c'est lui, la trompette. Et bien quand il fait la trompette avec son nez, je le regarde en fronçant les sourcils et il s'arrête. Je fronce les sourcils parce que je suis le maître. En même temps, j'ai envie de rire parce qu'il fait drôlement bien la trompette. J'ai envie de savoir comment il fait, j'ai envie qu'il vienne au tableau et qu'il nous montre comment on fait toute la gamme avec son nez. J'ai envie qu'on fasse tous la trompette ensemble. Tu comprends ça?
- Oui, sourit Jacques.
   Il regarde Manu. Il se demande. Il a un peu peur. Il ne comprend pas pourquoi Manu parle de Couturier, de trompette, il se demande s'il ne va pas être puni.
- Tu sais ce que fait Couturier quand il fait de la trompette.
Silence.
- Il appelle au secours, dit Manu.
Jacques ouvre grands les yeux.
- Chaque fois qu'il ne sait pas une réponse, il couine avec son nez, tu as remarqué?
Jacques dit que oui avec la tête.
- Il couine aussi quand il est triste et en ce moment, il est toujours triste, tu sais pourquoi Drelin est triste?
   Jacques est stupéfait. Drelin! Manu a appelé Couturier Drelin ! Il connaît le nom de quand ils se moquent.
- Couturier est triste parce que vous l'appelez Drelin et aussi parce que ça va être Noël, dit Manu.
(...)
- Et tu sais pourquoi Drelin est triste à Noël?
Jacques secoue la tête.
- Parce qu'il n'a plus de parents, dit Manu."

"- Tu vois Rougeron, Manu gronde Couturier mais moi je prends toujours soin de lui.
(...)
- Et toi aussi, je prends bien soin de toi, dit Manu, parce que tu es petit et tu as mal."

La longueur du truc, désolée, mais j'avais envie de partager ça, cette vision là qui je ne doute pas est partagée par plein plein de personnes et de profs.

vendredi 14 février 2014

Ziggy, il s'apelle Ziggy


                                                                                Photo Paris Match


"Dans un futur proche, l'Occident n'est plus qu'un seul pays. Dans ce monde où planent les spectres du terrorisme et du totalitarisme, trois histoires d'amour sont vécues en parallèle. Chacun aura à décider de ce qu'il fera de sa vie."

J'adore Starmania. C'est mon plaisir à moi, quand j'étais au collège on avait appris Ziggy et puis je ne sais pas chanter mais je me suis inscrite à la chorale en 5ème il me semble et justement pour le spectacle de fin d'année c'est les chansons de Starmania qu'on a reprises. D'ailleurs ma mamie était venue me voir, j'étais dans la deuxième rangée sur le côté et à chaque fois j'essayais de m'avancer pour qu'elle me voit avec mon super tee-shirt jaune mais bon en fait elle m'avait pas trouvé dans la masse ( alors que je suis pas petite, ni invisible et je portais un tee-shirt jaune pour rappel, bref si j'avais décidé de ne pas y aller à cause du trac des artistes (alors que je pense que j'ai fait pas mal de play-back pour pas qu'on m'entende) ça aurait la même.
C'est là que j'ai commencé à les aimer très fort avant de trouver une vieille cassette audio de cette comédie musicale. Je l'écoute presque essentiellement dans ma voiture et toute seule, je ne me vois pas l'écouter avec quelqu'un.

Créée en 1978, il y a OMG 36 ans ! Musique de Michel Berger, paroles de Luc Plamondon C'est complètement incroyable tant les thèmes sont modernes et actuels. Starmania ça parle beaucoup d'amour, de recherche de soi, de ce qu'on veut faire et être, de pouvoir, de terrorisme, de la médiatisation, de travesti, de rêves et désillusions de la jeunesse, d'homosexualité, de la peur de vieillir et de se faire oublier, de la mort. Bon j'avoue que c'est pas joyeux-joyeux, pour une soirée folle vaut mieux accompagnée son verre de Pinard de "Tourner les serviettes".

Moi qui ne retient aucune parole de chanson même après mille écoutes, je peux chanter sur toute la cassette.
J'ai sélectionné quelques extraits, bon j'aurai pu carrément tout mettre mais faut pas abuser non plus.

"Y a plus d'avenir sur la terre Y a quelque chose qui tourne pas rond Dans l'système solaire
Y a-t-il quelqu'un dans l'univers Qui puisse répondre a nos questions À nos prières
Qui nous dira Ce qu'on fait là Dans ce monde Qui ne nous ressemble pas " Petite musique terrienne


"Quand je sors dans la rue sans maquillage Personne ne s'arrête sur mon passage Même ceux qui rêvent de moi la nuit Dans leur lit
Vous ne voyez que la surface De ce monde en technicolor ...
Vous qui rêvez d'être a ma place Venez voir l'envers du décor ..." Les adieux d'un sex-symbol


"De New-York à Tokyo Tout est partout pareil On prend le même métro Vers les mêmes banlieues Tout le monde à la queue leu leu
Les néons de la nuit Remplacent le soleil Et sur toutes les radios On danse le même disco
Le jour est gris, la nuit est bleue
Monopolis
Il n'y aura plus d'étrangersOn sera tous des étrangers Dans les rues de Monopolis
Qui sont tous ces millions de gens? Seuls... Au milieu de...Monopolis" Monopolis


"On nous prend pour des fous Ce qu'on peut penser de nous On s'en fout On se fout de tout
On se fout d'être malheureux On s'aime encore mieux Quand on a plus rien à perdre" Quand on a plus rien a perdre


"Des gars qui se maquillent Ça fait rire les passants ........
Nous Tout c'qu'on veut c'est être heureux  Être heureux avant d'être vieux  On n'a pas l'temps d'attendre d'avoir trente ans .........
Si on vit pas maintenant  Demain il sera trop tard" Quand on arrive en ville

"Qu'est-ce que j'vais faire demain ?  C'est c'que j'me dis tous les matins 
Qu'est-ce que je vais faire de ma vie ?  Moi j'ai envie de rien J'ai juste envie d'être bien 
J'veux pas travailler Juste pour travailler Pour gagner ma vie Comme on dit 
J'voudrais seul'ment faire Quelque chose que j'aime J'sais pas c'que j'aime C'est mon problème " La complainte de la serveuse automate

"J'aurais voulu être un chanteur Pour pouvoir crier qui je suis 
J'aurais voulu être un auteur Pour pouvoir inventer ma vie 
J'aurais voulu être un acteur Pour tous les jours changer de peau Et pour pouvoir me trouver beau Sur un grand écran en couleur 
J'aurais voulu être un artiste Pour avoir le monde à refaire Pour pouvoir être un anarchiste Et vivre comme ... un millionnaire 
J'aurais voulu être un artiste Pour pouvoir dire pourquoi j'existe " Le blues du business man



jeudi 13 février 2014

Revue Birchbox 2014 : sans dessus dessous

Photo la plus pourrie de toutes les revues Birchbox de la blogosphère, même pas honte, j'assume


J'ai reçu ma box début de semaine, cela a été dur de ne pas zieuter le contenu de celles qui l'avaient déjà reçu mais j'ai tenu bon. Il s'agit de la boîtes avec les imprimés bleus un peu baroques. L'intérieur est fait avec l'imprimé tigre (mon préféré), je pense m'en servir pour l'accrocher au mur comme une "micro-étagère". Je n'ai pas encore vu cette version, c'est pourquoi je la partage.

Déjà comme d'habitude pas de magazine mais des cartes, je n'apprécie pas trop le concept mais pour une fois l'imprimé des cartes est joli donc pourquoi pas hein.

Alors nous avons :

- Huile capillaire Beauty protector, 10 ml. Assez contente de la tester même si je possède déjà des huiles végétales qui ont une composition plus clean je pense : coco, ricin, argan, germe de blé... Celle-ci je confirme sent très bon !

- Shampoing sec Batiste, 50 ml. Un produit vu et revu depuis un long moment, bof bof de trouver ça dans sa box en février 2014, ce n'est plus une découverte pour personne.


- Moisturizing skin cream Yu-Be, tout petit tube de cette crème japonaise à la drôle d'odeur ( ça me fait penser à de l'arnica), essayé sur mes lèvres, je ne suis pas convaincue de son efficacité pour le moment, à voir sur d'autres parties du corps.


- Eyeliner Eyko, un produit de maquillage comme celui ci fait toujours plaisir, hâte de tester même si j'ai un eyeliner P2 depuis quelques années maintenant qui coûte moins de 3 euros et qui ne bouge absolument pas. Celui-ci n'est pas waterproof et je doute un peu de sa résistance.


- Vernis Nail Rock, Pluto Caviar. Vernis fushia et billes roses/violettes métallisées. Argh je n'aime pas du tout les manucures Caviar, bon j'ai voulu tenté mais je n'y suis pas arrivée, c'est vraiment le produit dont je ne vais jamais me servir, j'aurai préféré le vernis bleu nuit avec les paillettes mais bon c'est le jeu ma pauvre Lucette !


- Petit pochon Princesse Tam Tam, bon soyons honnête cette couleur est moche et je pense qu'il va se révéler être inutile pour moi. J'aurai bien voulu par exemple des bracelets simples en tissus avec l'imprimé des boîtes.


Je suis assez déçue de ma version, j'en ai vu des bien plus sympas et je trouve que c'est un problème pour moi. Il y a trop de versions, beaucoup de produits recyclés et je n'arrive pas à utiliser tout ce que je reçois.

Je suis abonnée depuis juillet mais j'ai décidé de me désabonner, je préfère utiliser mon argent pour des produits qui me font vraiment envie. Je pense un peu regretter la surprise dans la boîte aux lettres chaque moi et surtout je ne vais pas regarder les revues des mois prochains, trop peur de comme par hasard avoir loupé le super produit !

mercredi 5 février 2014

I. Le corps

                     Femmes nues aux chats 1897 98 Felix Vallotton Félix Vallotton
                                  Femmes nues aux chats, Félix Valotton, 1897-98 

Je savais que mon blog allait contenir n'importe quoi.
Prendre conscience de son corps n'est pas évident. L'accepter comme il est encore moins.
On peut se trouver pas trop mal avant de sortir à cet instant où on se regarde une dernière fois dans le miroir puis quand on est avec d'autres filles notamment et qu'on vient à croiser un miroir, l'affaire se complique. C'est là qu'on se dit « Ah bah merde je suis deux fois plus grosse, plus petite, maigre, grande, chevelue ? ». Seule, on ne peut pas juger, sans élément de comparaison, comment peut-on savoir se situer ? On ne peut pas, il faut les autres. Les autres cet enfer qu'il disait. Pour moi, une seule chose n'a pas besoin de la comparaison, c'est la beauté. Ce qu'on trouve beau nous serre cœur, nous émeut au premier clin d'oeil, les autres n'existent plus.

Desfois j'aime bien mon corps, des fois je le déteste. Je pense que nous sommes pleins dans cette situation ou peut-être je me trompe. Pourtant c'est qui nous présente aux autres cette enveloppe corporelle, elle est nous puisqu'il nous supporte depuis notre naissance, comme une éponge il se souvient de ces moments de bonheur, de désespoir quand on s'est moins occupé de lui, de privations, de ces moments où on ne s'occupe plus de lui car on ne s'occupe plus de notre personne. Il dit tout de nous. On ne triche pas avec ou alors pas longtemps, avec la maladie, la vieillesse, la prise de poids.

Accepter son corps c'est accepter qui on est et ce qu'on a vécu. C'est aussi accepter quand il est nu et non caché sous des couches de vêtements. Je ne sais pas du tout comment les autres perçoivent leurs corps, j'en parle très peu avec les personnes autour de moi. Je n'ai pas non plus à me mettre nue devant eux (encore heureux), je peux rester pudique et ça me va très bien comme ça.

Quand je suis partie en voyage en Islande avec une amie, nous avons décidé d'aller à la piscine (trop chouette, 2 euros, plein de bains différents, hammam...) seulement, il faut se doucher tout nue avant d'y accéder. Et attention dans notre routard, c'était bien écrit que les étrangers qui ne le faisaient pas se feraient mal voir. On y est donc entrer naïvement en s'imaginant qu'il y avait des cabines douches ! Que nenni ! A poil comme des vers ! Je dois avouer que j'ai eu un gros gros moment de panique, comment j'allais faire avec ce corps et ses kilos devant tant d'inconnues ? D'abord, on ne s'est pas mises au même endroit avec mon amie, laissant à chacune le soin de gérer ça et de se rejoindre après. Alors oui la première fois ce fut assez bizarre mais on s'y fait assez rapidement, il y a de tout biensûr comme dans la vie, des jeunes, des vieux, des gros, des minces, des grands, des petits.

Personne, ne juge, les regards sont là comme dans la vie mais ne sont ni appuyés ni malveillants. En vrai boulet, je ne suis pas arrivée à prendre le savon à disposition, une très jolie blonde est venue me montrer avec le sourire, genre normal, pas de mépris, pas de « je veux montrer mon corps de rêve ».
Des gens sont là entre amies, en famille. On est là, comme toutes les autres, à marcher nue des casiers de vestiaire à la douche, à se doucher avant de se relaxer à la piscine, on n'est pas là pour se comparer entre nous.


Et putain ça fait vachement de bien, de se sentir juste normale, juste soi avec son corps tout comme les autres. Si c'était comme ça en France, aurait-on un autre regard sur l'autre ? Probablement puisqu'on aurait l'habitude de voir des corps différents depuis toujours.

lundi 3 février 2014

La caverne d'Alibaba

Hello, aujourd'hui je commence mon blog, espace je l'espère de partages et de discussions.
Pourquoi ce titre ?
Car en vrai petite Alibaba j'adore les bijoux ;) , le maquillage biensûr et les gadgets inutiles et j'en ai 40 (000) !
Ma chambre s'est transformée en vraie caverne au fil du temps !

Alors voilà, je commence avec mon colis du jour, une commande chez Fashionology.nl, ça fait longtemps que je voulais commander mais j'ai attendu les soldes avec raison !




Alors pour commencer gros gros coup de coeur pour la bague, oiseau-tonnerre amérindien, j'ai prié pour qu'elle m'aille et bingo! Juste parfaite, je pense qu'elle va rester collée à mon doigt un petit moment. Payé 30 euros au lieu de 100,  matière : sterling silver.


Ensuite le collier avec le même caractère en silver plated cette fois, je le trouve très joli et je l'ai eu à 12 euros au lieu de 40.


Enfin, un collier plume avec une giga plume aussi grande que mon index, en silver plated également acheté 9 euros au lieu de 30.


Conclusion:
Aucun regret sur mon achat, total : 51 euros au lieu de 170 donc Alibaba smiles ! :)
J'ai choisi le "gree standard shipping" donc aucun frais de port et colis arrivé en une grosse semaine !
Je vous recommande donc la boutique surtout pendant les soldes !